New York, deux heures du matin n’est pas le Ferrara le plus apprécié. En effet, le scénario, assez convenu, développe le cliché du tueur d’effeuilleuses. Pourtant, les thèmes de son œuvre – l’innocence, la fascination pour le Mal, le sentiment de Culpabilité et la Rédemption toujours possible – s’y retrouvent aisément dans une mise en scène qui reprend les codes du thriller violent et (très) érotique sans vraiment innover.[…]