Fille d'Athanagild, roi des Wisigoths, elle épouse Sigebert Ier, roi d'Austrasie, en 566.
L'assassinat de sa sœur Galswinthe, femme de Chilpéric Ier, lui-même frère de Sigebert et roi de Neustrie, en 567, va déclencher une longue guerre entre l'Austrasie et la Neustrie.
Son mari est assassiné en 575 et elle est faite prisonnière. Elle est emmenée en exil à Rouen. Son fils Childebert II est quant à lui sauvé et proclamé roi par les Austrasiens à Metz.
Brunehaut épouse alors Mérovée, fils de Chilpéric Ier. Ce dernier ayant fait exécuter son fils, Brunehaut retourne en Austrasie. Son propre fils, Childebert II, étant trop jeune, elle assure la régence au grand mécontentement de l'aristocratie locale.
Devant l'hostilité de cette dernière, Brunehaut se rapproche alors du roi Gontran Ier, frère de son premier époux Sigebert et roi de Bourgogne et de Paris. Gontran adopte Childebert II sous l'influence de la reine.
À la mort de Gontran, en 592, Brunehaut règne en fait sur l'Austrasie et sur la Bourgogne. Elle doit repousser les attaques de Frédégonde (l'assassin présumé de sa sœur) et du fils de cette dernière, Clotaire II.
En 595, à la mort de Childebert II, elle exerce encore la régence au nom de ses 2 petit-fils, Théodebert II en Austrasie et Thierry II de Bourgogne en Bourgogne. Ces derniers s'opposent.
Toujours en guerre contre Clotaire II et en butte à l'opposition de l'aristocratie austrasienne, Brunehaut doit se réfugier en Bourgogne, chez Thierry.
Sous son influence, Thierry mène la guerre contre son deuxième petit-fils, Théodebert II ; ce dernier est battu et assassiné sur l'ordre de Brunehaut en 612. Thierry meurt quant à lui peu après, en 613. Les aristocrates d'Austrasie se révoltent alors et livrent Brunehaut à Clotaire II. Ce dernier la fait supplicier : attachée à la queue d'un cheval, son corps est mis en pièces. Ses restes, finalement recueillis, sont apportés à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun qu'elle avait fondée.
Abhorrée par de nombreux chroniqueurs, belliqueuse et marquée par la faide qui déchira les Mérovingiens sous son « règne », Brunehaut, comme sa rivale Frédégonde, est restée dans l’Histoire comme une « mauvaise » figure. Elle eut cependant des partisans et s’efforça de conserver l’autorité royale sur une aristocratie prompte à la confisquer.
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Thème:Mérovingiens