Spirou

Intérêt
Le Journal de Spirou est un magazine hebdomadaire de prépublication de bande dessinée belge et française, édité depuis 1938. Imaginée dès 1937 par l’éditeur Jean Dupuis, cette revue a bénéficié dès sa création de la participation d’auteurs de talent. Son nom vient du mot wallon spirou qui désigne aussi bien un écureuil qu’un enfant espiègle.

Alors que d’autres périodiques pour la jeunesse ont cessé avec la sortie d’enfance des baby-boomers (Tintin, Pilote...), Spirou a survécu et fêté son numéro 2000, puis son numéro 3000, tout en gardant dans une certaine mesure son esprit de créativité débridée initial.


Thème:Personnage de bande dessinée Spirou est un personnage de bande dessinée qui apparaît dans les aventures de Spirou et Fantasio et du Petit Spirou.

Personnage rouquin, Spirou est toujours habillé de rouge, tel un portier d'hôtel. Ses plus proches compagnons sont l'écureuil Spip et Fantasio, avec qui il a effectué de nombreux reportages.


Table des matières

1. Séries

Parmi les séries diffusées par le journal, on peut citer Spirou et Fantasio, le petit Spirou, Cédric, Kid Paddle, Mélusine, Parker et Badger, Nelson, Le figurant, Oscar, Ludo, la rubrique 33 rue Carambole, ...

Historiquement, des séries fondatrices furent l’Épervier bleu, Jerry Spring, Jean Valhardi, Lucky Luke, Johan et Pirlouit (rejoints plus tard par les Schtroumpfs), Marc Dacier, Gil Jourdan, Tif et Tondu, et, bien entendu, les belles histoires de l’oncle Paul qui témoignaient d’un intérêt réel à cultiver la jeunesse et fournirent à la génération des baby boomers leurs toutes premières références culturelles : Spartacus, Choiseul, Georges Guynemer, Crépin et Crépinien, Bernard Palissy, Louis Pasteur, Abd El-Kader, Nicolas Copernic, Paul de Tarse, Jean-François Champollion, Galilée, Surcouf, Jack London, Androclès, Régulus, Charles Dickens, Roald Amundsen, Raoul Follereau, Esope, Robert Peary, Alfred Nobel, Louis Blériot, Samuel Morse, Clément Ader, Andrew Carnegie, Charles Nungesser, Thomas Edison, Heinrich Schliemann, etc. Parallèlement, une rubrique comme Le Fureteur et des concours aux épreuves parfois complètement déjantées suscitaient l’imagination et l’inventivité de son lectorat. La créativité fut d’ailleurs longtemps à l’honneur dans le magazine, matérialisée au début par des héros comme Fantasio, puis plus tard par Gaston Lagaffe deuxième manière.

2. Éléments aujourd'hui disparus

Des éléments forts de Spirou furent à une époque :

  • Le Fureteur, qui partait toujours à la recherche du pourquoi des choses. Le Fureteur coordonnait une organisation informelle de lecteurs, les ASBC (agents secrets du bien clandestin), une sorte de scoutisme débarrassé de ses aspects extérieurs.
  • Un le saviez-vous dessiné chaque semaine, très inspiré du Believe it or not de Ripley, et qui ne lésinait pas sur l’image frappante

    • Les belles histoires de l’oncle Paul, série racontant chaque semaine une histoire édifiante, et qui manifestait une certaine ambition d’ouvrir le lectorat au goût de la culture, et parfois de l’actualité.
    • Les mini-récits, à plier et découper d’abord dans une feuille jointe au journal et tirée en offset, puis directement dans les pages centrales du journal. Le premier avait été à titre expérimental Noël et l’Élaouin, de Franquin. Les schtroumpfs noirs, de Peyo, lanceront la série des planches indépendantes. Les mini-récits de pages centrales seront inaugurés par « Polo et les satellites » et rendront populaires les mysterns, de Devos.
    • Le supplément interne le Trombone illustré

    3. Une inventivité permanente

    Au nombre d'exemples de la fantaisie du journal, on peut citer :

    • Les transblagues, posters dont le sens changeait du tout au tout dès qu’on les éclairait par derrière
    • Un dessin animé à rayures dessiné par Morris (effet d’animation sur une bande par une grille en celluloïd à rayures parallèles)
    • Un labyrinthe en 4 dimensions (en fait, deux fois deux, sur une feuille comportant des trous permettant de passer d'un côté à l'autre).
    • Ses numéros de premier avril
    • Ses concours dont les épreuves, voisines des courses au trésor de rallyes touristiques, exigeaient « du flair, du flair et encore du flair ».
    • L'irruption sporadique de personnages en plein milieu du journal
    • Le numéro 1000, dont la couverture comportait neuf cent quatre vingt dix neuf têtes de Spirou dessinées par Franquin (plus une tête de Gaston), et qui contenait une extrapolation en format réduit de ce que serait peut-être le Spirou numéro 2000 (héros vieillis et perclus de rhumatismes, Buck Danny devenu général, etc.).
    • Un exemplaire entièrement dessiné par Bercovici.
    • ...

    4. Lien externe

    • site officiel


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      Thème:magazine de bande dessinée



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Contenu sous droits d'auteur — Dernière mise-à-jour : 2012-08-05 09:15:12




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