La Prisonnière du désert de John Ford

Intérêt
Classique des classiques parmi les westerns, « La Prisonnière du désert » de John Ford impose la rigueur de sa mise en scène, la beauté dépouillée de ses paysages et la complexité de ses personnages pour mettre en valeur un récit tour à tour prenant et déconcertant.


Table des matières

1. Analyse


Le film se déroule entre deux séquences rigoureusement, mais, inversement, symétriques : l'une ouvre le film, quand l'autre le ferme. C'est assez dire l'importance de cette structure en boucle pour Ford dans la signification de son film. L'analyse détaillée de ces deux scènes s'impose donc.

A l’entame du film, sur un écran noir, s’inscrit la double précision spatio-temporelle Texas 1868. Aussitôt, le noir se déchire sur un plan insolite : une caméra placée à l’intérieur d’une habitation donne à voir une silhouette de femme (Martha) vue de dos et à contre-jour (donc en noir) qui ouvre une porte dévoilant ainsi un paysage naturellement coloré, semi désertique et fermé par une colline. Par un lent travelling avant, le regard caméra élargit le paysage et centre la silhouette sur l’écran. Puis la jeune femme se met en mouvement, à l’unisson du travelling avant vers la terrasse, et la lumière la colore cependant que le paysage se révèle dans son intégralité : il s’agit du célèbre Monument Valley au cœur duquel se discerne un cavalier vu de face, au pas, qui s’avance vers la maison.

La jeune femme est alors successivement rejointe par son mari (Aaron), ses deux filles (Lucy et Debbie) et son jeune fils qui sont tous les cinq tournés vers l’arrivant. Le cavalier - dont l’une des jeunes filles signale que c’est « l’oncle Ethan » - est filmé de face. Puis les deux frères (Ethan et Aaron), réunis sur la terrasse, - l’un de face, l’autre de dos - sont montrés très exactement entre les deux pitons rocheux du célèbre paysage. Enfin, un plan d’ensemble réunit les six personnages. Cette séquence que la réalisation de Ford rend solennelle semble signifier que la famille, dans son ensemble, attend Ethan pour lui rendre hommage. Pourtant, ces retrouvailles, curieusement, manquent de chaleur. Déjà, le cavalier Ethan s'avance au pas vers la ferme et non au galop, ce qui eût manifesté son enthousiasme. Puis les deux frères sont filmés comme s'ils se tournaient le dos (Ethan regarde vers le paysage ; Aaron est tourné vers l'intérieur de la ferme); et Aaron s'étonne de son retour. Enfin, l'on apprend que la guerre est finie depuis trois ans sans qu'Ethan eût songé à revoir les siens.

Ces faits dissonants se trouvent confirmés par le plan séquence symbolique qui clôt cette journée des retrouvailles. On y voit, en effet, Aaron entrer dans la chambre conjugale et fermer la porte sous le regard d’Ethan demeuré à l’extérieur, sur la terrasse. Le malaise que l’on ressent devant ces retrouvailles sans chaleur accentué par la fermeture de la porte signifie sans ambiguïté que le retour d’Ethan n’est pas souhaité par Aaron. On notera, en outre, qu’Ethan a apporté, en guise de cadeaux, un sabre au garçon et une médaille à Debbie (connotations militaires) et des pièces d’or d’origine douteuse à son frère (échange mercantile) sans jamais manifester la moindre affection, sinon à Martha qu’il ne cesse de suivre des yeux, de façon insistante.

Cette première fermeture de porte, symbolique, qui exclut Ethan de l'intimité familiale, sera reprise à la toute fin du film. On y retrouve alors - mais inversé - le passage de la couleur au noir. En effet, Ethan est filmé sur le palier, dans la lumière. Puis, Madame Sorensen et Debbie, d'abord, Marty et Laurie, ensuite, entrent dans la ferme des Jorgensen, sans le moinde regard pour Ethan. Ce dernier, toujours filmé dans la lumière, se retourne et s'éloigne, tandis que la porte se referme et qu'un fondu au noir envahit l'écran. Contrairement au début du film, le présent que vient d'apporter, cette fois, Ethan n'est pas un objet, mais Debbie, sa nièce, qu'il portait dans ses bras : il s'est ainsi acquitté d'une dette envers sa famille qu'il n'avait, sans doute pas, selon lui, su protéger.

Ces deux séquences aussi signifiantes par leur ressemblance que par leur différence dessine une structure en boucle, à l’intérieur de laquelle le film se déroule selon un mouvement binaire, lui aussi inversé, de départ et de retour, qui passe par quatre phases : d’une part, un quadruple départ d’un ranch (celui de Martha, puis celui des Sorensen) ; d’autre part, symétriquement, un quadruple retour à un ranch (celui de Martha, puis celui des Sorensen).

Ce va-et-vient, qui rythme le film et lui sert de décor, n’est-il pas la métaphore de la valse-hésitation d’Ethan, à la fois tenté par le besoin d’aventure ou le désir de défendre sa patrie et poursuivi par la nostalgie de l’attache familiale ? Plus généralement, n’est-ce pas le dilemme existentiel de tout homme hésitant entre l’attirance pour l’imprévu et l’ailleurs, et la tentation de fonder une famille et de s’enraciner. Ici ou ailleurs. Partir ou revenir. Rappelons le titre du film : The searchers/les chercheurs ... du sens de la vie ?

On notera, par ailleurs, le peu de temps consacré aux scènes concernant les ranches : environ une trentaine de minutes pour une durée de film de 112 minutes. Il est vrai que le ranch de Martha ayant été incendié et les occupants massacrés, Ethan ne peut plus qu'errer...

Ethan écrase le film de sa présence au point que les autres personnages semblent n’exister qu’à travers lui. Il est présenté comme un soldat, certes vaincu (les Sudistes ont été défaits par les Nordistes), mais dont le sens de l’honneur est si fort qu’il a mis trois longues années à revenir se présenter en perdant (sans doute a-t-il même été un de ces soldats perdus de toute guerre, voire un hors-la-loi voleur d’or). Il refuse d’ailleurs de cesser le combat : sa tenue, sans être celle d’un militaire n’en est pas pour autant celle d’un civil (« J’ai gardé mon sabre. Je n’aime pas ceux qui se rendent. » ) ; il reproche au révérend de lui proposer un second serment alors que ce dernier n’a pas respecté le premier par lequel il devait fidélité à la Confédération des Etats d’Amérique. Respectant ses engagements, il se révèle aussi un redoutable - voire cruel - guerrier pour ses ennemis : c’est lui qui évente la ruse des Indiens pour les éloigner de la ferme et qui pousse les hommes du révérend à se venger sans délai plutôt qu’à prier ; c’est aussi lui qui prolonge la traque pendant six longues années jusqu’à sa réussite ; c’est enfin lui qui est prêt à exécuter sa nièce, devenue à ses yeux une indienne.(1) Cette intransigeance face aux compromissions de la vie au nom d'une pureté sans doute inhumaine n'explique-t-elle pas l'amertume que l'on décèle dans ses regards ou ses paroles ? Pour Ford, Ethan n'incarne-t-il pas l'homme inadapté, celui d'un autre temps dont les valeurs sont désormais obsolètes ?


Une seule personne semble trouver grâce à ses yeux : Martha, la femme de son frère Aaron. Lors de la séquence initiale, il l’embrasse sur le front et c’est elle qui lui souhaite la bienvenue, puis lui fait signe d’entrer. De même, en un geste spontané, elle lui prend son manteau et nous voyons qu’elle le caresse amoureusement dans la pièce voisine. Plus encore les regards qu’ils échangent sont insistants et sans ambiguïté. Enfin, lors du départ de la troupe pour récupérer le troupeau volé, un même plan (2) réunit - pour la dernière fois - Martha et Debbie saluant Ethan déjà à cheval, c’est-à-dire les trois personnages clés du film. Bref, de nombreux indices laissent à penser que si Ethan est parti, c’est sans doute pour s’effacer devant son cadet, alors qu’il était secrètement épris ; ou encore qu’il n’a pas su faire le bon choix en restant auprès de Martha. Un plan est, à cet égard, révélateur : c’est Aaron qui ferme la porte de la chambre sur Martha invisible à l’écran sous le regard d’Ethan resté sur la terrasse. A la toute fin du film, lorsque - à notre grande surprise - il prend Debbie dans ses bras et qu'il lui parle avec douceur, lui l'homme bourru, comment ne pas imaginer qu'il la confond avec cette Martha qu'il a d'abord abandonnée à son frère pour, ensuite, ne pas avoir su la protéger contre les Indiens ?

Pourtant, l'image de la femme telle qu'elle apparaît dans le film est présentée sans concession. Laurie - une Martha jeune ? - nous est montrée très possessive (elle entend s'approprier Marty à qui elle reproche de ne pas rester en sa compagnie), vindicative et impatiente (elle refuse d'attendre son retour trop tardif et s'apprête même à en épouser un autre), voire narcissique (un gros plan sur son visage le montre déformé par une joie malsaine au spectacle de ses deux soupirants se battant furieusement pour elle). Ainsi, semble nous dire John Ford, c’est d’une véritable lutte entre les deux sexes dont il s’agit ! Une lutte qui, sur un mode mineur, fait écho aux guerres entre les ennemis de civilisation et de race différentes - Blancs contre Indiens (3) -, ou d’idéologies antagonistes - Sudistes contre Nordistes. Le personnage d’Ethan, précisément, n’incarnerait-il pas cette vision pessimiste sur l’homme et les sociétés qu’il élabore, selon laquelle le conflit est au cœur de tout ?

Faisant de La Prisonnière du désert un western mémorable, empruntant les admirables paysages du Texas comme décors dépouillés mais grandioses d’une action classique (poursuites et batailles), sans pour autant négliger l’humour, Ford, grâce au recours constant à la litote (ce sont les images qui expriment ce que les dialogues taisent), dépasse le sempiternel thème de la vengeance pour saisir ses personnages dans toute la complexité d’une condition humaine placée sous le signe d’une lutte incessante entre sentiment d’exil et recherche du royaume.

Le dernier plan du film montre Ethan, dans l’encadrement de la porte, de dos, s’éloignant de la ferme des Sorensen d’une démarche mal assurée, dépouillé, à pied. Puis la porte se referme sur lui, obscurcissant l’écran. Searcher, toujours...


2. Notes


(1) L’attitude - surprenante - d’Ethan envers Debbie peut s’expliquer de deux façons.

D'une part, Ethan a aimé (et aime encore) Martha, mais elle n'a pas su être à lui et a, quels qu'en soient les motifs, choisi son frère plutôt que lui. Il ne peut donc qu'éprouver, consciemment ou non, un sentiment de trahison, même injustifié envers elle. Or, précisément, Debbie, dont on peut imaginer qu'il aurait voulu l'avoir comme fille, est celle de son frère, et incarne cette trahison. Ce qui explique l'ambivalence des sentiments d'Ethan (amour/haine) à son égard.

D’autre part, Debbie a épousé, même contrainte et forcée, la civilisation indienne et le chef Scar, et a, de ce fait, selon lui, renié la civilisation blanche. Bref, aux yeux d’Ethan, les situations de la mère et de la fille sont semblables et Ethan revit sans doute, à travers la situation faite à Debbie, ce qu’il avait vécu avec Martha lors de sa trahison. Debbie abandonne la civilisation blanche comme Martha a abandonné Ethan. Ce débat intérieur et cette oscillation entre l’amour et la haine explique, chez Ethan, son attitude contradictoire : tuer Debbie pour son reniement/la sauver parce qu’elle est le prolongement vivant du souvenir de Martha.

Le choix final - prendre Debbie/Martha dans ses bras et l’inviter à rentrer à la maison - s’apparenterait alors à une véritable catharsis, et signifierait qu’en lui le déchirement intérieur est apaisé : son amour pour Martha l’a emporté sur sa haine inconsciente envers elle ; on pourrait même ajouter qu’il a sans doute - enfin - accepté que Martha ne l’ait pas choisi, mais lui ait préféré son frère.

(2) On insistera sur la beauté émouvante de cette séquence [13ème minute] et on la mettra en perspective avec celle du pardon/rédemption d’Ethan prenant sa nièce dans ses bras [111ème minute].

La première séquence se compose de deux mouvements qui s'enchaînent avec fluidité : d'abord, sont filmés - de dos et dans la profondeur du champ - les cavaliers qui s'éloignent du ranch à la recherche du troupeau volé ; puis, sur la droite de l'écran, au premier plan, Martha et Debbie entrent dans le cadre (filmées côte à côte, réunies ensuite quand la mère enlace sa fille) et regardent disparaître la troupe réduite au seul Ethan - le dernier des cavaliers à ne pas être encore sorti du champ.

Un plan éminemment allusif qui suggère, bien sûr, l’attachement de Martha à Ethan, mais aussi que Martha et Debbie (Cf. le geste protecteur de Martha envers Debbie) ne sont qu’une seule entité. D’autre part, l’éloignement entre les personnages (au premier plan pour les femmes / en arrière-plan dans la profondeur du champ pour Ethan) peut également annoncer leur séparation définitive, c’est-à-dire le prochain massacre perpétré par les Comanches lors de l’attaque du ranch).

La seconde séquence du pardon/rédemption (nés, en fait, de l'apaisement et de l'acceptation de la réalité par Ethan) montre une composition inversée : cette fois, Ethan ne s'éloigne pas dans la profondeur du champ, mais, tout au contraire, chevauchant depuis l'arrière-plan du cadre, il s'avance jusqu'au premier plan pour y rejoindre une Debbie effrayée qu'il soulève dans ses bras.

Le rapprochement de ces deux séquences, leur composition inversée et le fait que les trois personnages forment en fait deux entités (d’abord, Ethan/Martha-Debbie ; puis, Ethan/Debbie) peuvent donner la clé du revirement d’Ethan : même si Martha est absente physiquement, on peut imaginer qu’elle est toujours présente en Ethan et qu’elle l’inspire encore lorsque, contre toute attente, il se saisit de sa nièce, la prend dans ses bras et lui murmure : « Rentrons à la maison, Debbie. » On pourrait ajouter que, pour lui, Debbie incarne sans doute Martha, comme semble le suggérer, dans le génie de sa mise en scène même, un réalisateur inspiré.

(3) A ce propos, on a évoqué le racisme du personnage d’Ethan envers les Indiens. Pourtant, le film semble démentir cette interprétation. Certes, Les Comanches de Scar violent, massacrent et enlèvent les jeunes filles blanches ; mais leur chef explique à Ethan que les Blancs ont tué sa famille et que chaque mort indienne sera payée, en retour, de la mort d’un Blanc. Cette folie homicide n’a donc pas pour origine les Indiens. D’autre part, les Tuniques bleues nous sont présentées lors de leurs expéditions punitives contre les Indiens, qui se concluent par l’anéantissement d’un village et le massacre concomitant des femmes et des enfants, ponctué en outre de la déportation des survivants.

Ce que montre Ford dans son film procède donc plutôt d'une vision lucide et pessimiste : toute guerre, quels qu'en soient les protagonistes, ne génère que haine, cruauté et sadisme.


3. Synopsis détaillé


Ethan Edwards, qui a fait la guerre de Sécession et du Mexique, revient en 1888 au ranch familial situé dans le Texas (en fait, c’est le paysage de Monument Valley qui sert de décor), où vivent son frère Aaron, sa belle-soeur Martha, ses deux nièces, Lucy, dix-huit ans, Debbie, neuf ans, son neveu et Martin Pawley, recueilli par eux. Son absence a été bien longue puisqu’il a attendu que la guerre fût finie depuis trois ans pour revenir à la ferme. D’ailleurs, si Ethan et Martha semblent très proches l’un de l’autre, Aaron et Ethan ne semblent pas à l’unisson. [13ème minute]

Le lendemain, Ethan part, sur sa demande et à la place de son frère, avec le capitaine Clayton à la poursuite d’un groupe de Comanches qui a volé du bétail. Mais il comprend que c’était une ruse pour les éloigner et que les Indiens ont, dans l’intervalle, attaqué la ferme. La troupe rebrousse aussitôt chemin. Mais il est trop tard : quand ils arrivent, le ranch est incendié, Martha a été violée et tuée, comme ont été tués Aaron et le jeune garçon ; quant aux deux filles, elles ont été enlevées par le chef des Comanches, Scar. À son retour, Ethan découvre le ranch incendié et les corps des siens carbonisés. [20ème minute]

Ethan, accompagné de Martin et de Brad Jorgensen, qui devait épouser Lucy, partent à leur recherche. Ils suivent les traces des Comanches commandés par le chef Scar. Ethan, parti en éclaireur, découvre le corps de Lucy qui a été violée et tuée. Brad, éperdu de douleur, se lance dans une attaque suicide où il trouve la mort. Ethan et Martin retournent à la ferme des Sorensen annoncer la mauvaise nouvelle et en repartir aussitôt pour reprendre la traque de Scar et de ses Comanches. [42ème minute]

Deux années s’écoulent sur de vaines recherches et les deux hommes s’en retournent chez les Sorensen où Laurie Sorensen, amoureuse de Martin, fait tout pour le garder auprès d’elle. Mais une lettre arrive qui contient un bout de tissu d’une robe ayant appartenu à Debbie. L’expéditeur, un certain Jerry Futterman, affirme qu’elle est vivante. Malgré les prières et les menaces de Laurie, Martin accompagne une nouvelle fois Ethan. [52ème minute]

Un chanteur se présente chez les Sorensen muni d’une lettre pour Laurie : l’auteur en est Martin qui raconte les cinq années que dure la traque, les centaines de kilomètres parcourus, et les difficultés rencontrées en raison de l’hiver et de la neige : Martin a été marié malgré lui à une Indienne ; ils croisent les Tuniques bleues, puis découvrent le village indien que l’armée vient de détruire. Dans une tente, Martin retrouve la poupée de Debbie ! Ils se renseignent auprès des officiers qui leurs présentent des Blanches trouvées dans le camp : mais in n’y a pas Debbie. Ces Blanches sont devenues, selon un Ethan haineux, des Indiennes. Une fois de plus, les deux hommes retournent chez les Sorensen bredouilles. Une fois de plus, ils en repartent sur la foi de nouveaux renseignements les informant que la trace de Scar a été retrouvée. [74ème minute]

Avec l’aide d’un intermédiaire mexicain, ils retrouvent finalement la trace de Scar au Nouveau-Mexique : ils obtiennent un entretien avec lui et s’aperçoivent que Debbie est devenue la femme de Scar. Elle parvient à s’entretenir avec eux brièvement et leur demande de la laisser avec « les siens ». Révolté, Ethan veut la supprimer, et Martin doit la protèger. Mais les indiens surgissent. Au cours de la fusillade, Ethan est blessé. Une fois de plus, les deux hommes abandonnent la traque et retournent chez les Sorensen bredouilles. [87ème minute]

Mais ce nouveau retour, après cinq années d’absence, s’effectue en pleine cérémonie de mariage, car Laurie, lassée d’attendre, a décidé d’épouser le chanteur. Bien sûr, les deux prétendants en viennent aux mains jusqu’à ce qu’une Tunique bleue vienne informer l’assistance que la trace de Scar et de ses Comanches a été retrouvée. [103ème minute]

Une fois de plus, Ethan et Martin, reprennent leur traque qui, cette fois, se voit couronnée de succès : Martin se déguise en Indien, trouve Debbie et tue Scar que Ethan prend soin de scalper. Debbie s’enfuit et rattrapée par Ethan qui, à l’inverse de ce qu’il avait promis, la soulève de terre, la prend dans ses bras et lui parle : « Rentrons à la maison, Debbie. »


Cette fois, le retour chez les Sorensen s’effectue triomphalement : Ethan tient Debbie dans ses bras et la remet aux Jorgensen, tandis que Martin est rejoint par Laurie. La porte du ranch se referme sur Ethan, qui tourne le dos et s’éloigne, seul. [112ème minute]


4. Fiche technique


  • Réalisation : John FORD.
  • Titre original : The Searchers.
  • Scénario : Frank S. NUGENT , d’après le roman de Alan LE MAY.
  • Directeur de la photographie : Winston C HOCH.
  • Musique : Max STEINER.
  • Production : Merian C COOPER, CV WHITNEY - Warner Bros.
  • Date : 1956.
  • Durée : 121 minutes.

Distribution :

  • Ethan Edwards : John WAYNE.
  • Martin Pawley : Jeffrey HUNTER.
  • Laurie Jorgensen : Vera MILES.
  • Le capitaine révérend : Samuel Clayton Ward BOND.
  • Debbie Edwards : Natalie WOOD.
  • Lars Jorgensen : John QUALEN.
  • Mrs Jorgensen : Olive CAREY.
  • Le chef Scar : Henry BRANDON.
  • Charlie McCorry : Ken CURTIS.
  • Brad Jorgensen Harry : CAREY Jr.
  • Emilio Figueroa : Antonio MORENO.
  • Mose Harper : Hank WORDEN.
  • Le lieutenant Greenhill : Patrick WAYNE.
  • Aaron Edwards : Walter COY.
  • Martha Edwards : Dorothy JORDAN.
  • Debbie enfant : Lana WOOD.
  • Lucy Edwards : Pippa SCOTT.
  • Look, la grosse squaw : Beulah ARCHULETTA.
  • Le sergent : Jack PENNICK.




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