Eau forte

Intérêt
L’eau-forte est l’un des plus importants procédés de la gravure en creux. Cette appellation vient du nom donné par les alchimistes à l’acide nitrique dilué à l’eau : l’aqua-fortis. Aujourd’hui, l’expression « eau-forte » s’applique également à d’autres mordants tels que le perchlorure de fer.


En un sens général, l'eau-forte qui est à la fois le procédé, la gravure sur métal et l'estampe obtenue par cette gravure, s'oppose aux autres procédés de taille-douce exécutés aux outils (burin, pointe sèche, manière noire).

Comme la gravure au burin, les espaces encrés correspondent aux tailles. La plaque de métal (généralement du cuivre) est recouverte sur ces deux faces d'un vernis résistant à l'acide. Le graveur exécute son dessin à l'aide d'un outil, avec lequel il retire le vernis à certains endroits. La plaque est ensuite plongée dans l'acide de façon à creuser les zones dégagées. Le bain est plus ou moins dilué et la morsure plus ou moins longue, selon la profondeur de taille que l'on veut obtenir. Ce procédé a l'avantage d'être techniquement bien plus facile que le burin, qui nécessite une formation longue et fastidieuse, et surtout, il permet une plus grande rapidité d'exécution.

A l'origine, l'outil employé est une simple pointe, qui permet des effets graphiques proches de ceux de la plume. Cependant, cette technique connaît une importante transformation au début du XVIIe siècle, grâce à deux innovations majeures dues à Jacques Callot (1592 – 1635), graveur lorrain formé en Italie. Celui-ci à tout d'abord l'idée d'utiliser l'échoppe, outil proche du burin présentant un profil triangulaire, qui permet des effets de variation dans la grosseur du trait et, donc, l'usage des pleins et des déliés. Les possibilités graphiques s'en trouvent donc multipliées. Il abandonne également le vernis mou utilisé jusque-là, qui ne permettait pas au graveur de poser la main sur la plaque. Il lui substitue un vernis dur utilisé, par les luthiers, qui donne ainsi une facilité d'exécution réellement analogue à celle du dessin.

L'aquatinte, le vernis mou, la gravure au lavis, etc. sont des eaux-fortes parce que l'image est creusée sur une plaque de métal à l'aide d'un mordant. Cependant il est habituel de nommer chaque technique par son nom particulier.


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