1. Analyse
« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. » Bouddha, cité par Jean-Pierre Melville dans Le Cercle rouge [1]
Adepte du cinéma de Melville, Michael Mann semble reprendre à son compte le titre citation du film du réalisateur français et cette notion d’enfermement et d’isolation. On remarquera que le premier cercle qui réunit – par hasard – les deux personnages est celui de Los Angeles et des méandres de ses avenues où ils semblent tourner en rond. Claustrés dans la ville, ils le sont aussi, de façon récurrente, dans le taxi qui les conduit – à l’aveugle ? - d’un lieu à l’autre jusqu’au final qui se dénoue dans le métro, emprisonnés sous terre.
On observera par ailleurs que la citation de Bouddha s’applique bien au récit de Collateral : à deux reprises, en effet, dans le film de Michael Mann, des personnages se croisent, qui ne se connaissent pas encore. Il s’agit de Vincent qui descend un escalator qu’Annie Farrell monte à la 14ème mn ; et de Vincent et Max qui se retrouvent dans l’ascenseur de l’hôpital qu’emprunte l’inspecteur Fanning (49ème mn). Cette double rencontre précède leur mise en présence qui va se solder par la mort de Fanning exécuté par Vincent, mais, à l’inverse, par la survie d’Annie Farrell sauvée par Max.
Cette double « rencontre » ne relève pas d’une ficelle de scénario, mais apparaît, bien au contraire, comme des « signes » à interpréter, qui illustrent le propos même du réalisateur. Il suffit de rappeler le court dialogue suivant entre les deux personnages principaux :
- Max : « C’est quoi, votre truc ?
- Vincent : « L’indifférence. On fait équipe. Destins mêlés, coïncidences cosmiques… […] Il n’y a pas de raison de vivre et de mourir. L’indifférence. Sois réaliste. Des millions de galaxies, et un grain de poussière qui passe. C’est nous, perdus dans l’espace. Le flic, toi, moi… qui le remarquera ? »
Le rôle du hasard définit toute vie humaine placée sous le signe de la contingence, nous rappelle Michael Mann dans son Collateral. Un film qui, même s’il emprunte maints de ses thèmes aux précédentes œuvres du réalisateur (1), se singularise par une mise en images en parfaite adéquation avec son propos. Sur le thème classique du tueur solitaire et implacable se mouvant dans un décor urbain nocturne, Mann innove en ce que sa réalisation vise à transposer l’univers mental de son personnage dans le décor même de Los Angeles, montré comme un éclatement de formes sculptées par des noirs et des couleurs dessinant un univers bien au-delà de la simple vision poétique d’une ville filmée la nuit.
En effet, choisissant un personnage, Vincent, qu’il peint comme obsédé par l’immensité de l’univers et l’insignifiance de l’être humain - reflet de sa propre métaphysique ? –, Michael Mann utilise la nuit et ses lumières pour suggérer l’infini d’un espace constellé de l’éclat des néons et des projecteurs : il filme ainsi la ville nocturne comme la transposition du cosmos et les 140/200 kilomètres de Los Angeles comme une galaxie à part entière.
Rarement on vit la ville ainsi filmée en incessantes plongées verticales ou les avenues s’allongeant en une profondeur sans fin sous le miroitement de lumières éblouissantes trouant « l’obscure clarté » de la nuit. Ces lumières nocturnes éclatantes qui illuminent la ville reproduisent ainsi l’univers mental de son personnage : l’être humain perdu dans l’infini des cieux, c’est Vincent errant dans ce chaos de nuit lumineuse qu’est Los Angeles. Rappelons sa confidence à Max : « Ici, je n’ai qu’une hâte : partir. Trop étendu. Trop déconnecté […] Dix sept millions d’habitants. Cinquième puissance mondiale et personne ne se connaît. J’ai lu que dans le métro un homme était mort. Six heures de balade pour qu’on remarque qu’un cadavre sillonne Los Angeles, des inconnus à ses côtés. Personne ne le remarque. »
Il s’ensuit une philosophie nihiliste de l’urgence qui pousse à réaliser nos désirs avant qu’il ne soit trop tard et que l’on « ne soit bouffé par la télé. » L’exigence d’une vie qui ne soit pas tout à fait vécue pour rien...
Par ailleurs, la rencontre du coyote qui traverse, devant les deux personnages, une rue de Los angeles ressort bien évidemment de la métaphore : privé de signification supérieure qu’incarnerait (!) un prétendu démiurge, l’être humain vit dans une jungle urbaine où la volonté de puissance permet la survie. En font foi les fréquentes allusions de Vincent à la vie étriquée de Max qui porte son projet depuis sept ans sans l’avoir encore mis en oeuvre ou qui se laisse enfermer dans les règles de sa corporation. Et sa volonté de pousser Max à s’affirmer contre l’employé du central des taxis ; à le faire se confronter à des situations imprévues pour qu’il acquière l’audace qui lui manque en l’envoyant à sa place au Fever et, surtout, en ironisant à propos de sa longue attente à réaliser son projet : « Un jour ton rêve se réalisera ? Tu vas te réveiller, et rien ne se sera passé. Ton rêve t’aura tourné le dos. D’un coup tu seras vieux […] Tu enverras tout aux oubliettes, vautré dans ton fauteuil relax, hypnotisé par la télé jusqu’à la fin de tes jours. Il t’aurait suffi d’un acompte. Et cette fille tu ne l’appelles même pas. Qu’est-ce que tu fous derrière ce volant ? […] La vie est courte. Elle passe en un éclair.»
La survenue de Vincent dans la vie de Max – événement qui tient du simple hasard - se révèle finalement nécessaire et justifiée en ce qu’elle pousse Max à faire son auto critique (« J’ai jamais su faire face. Me faire face. J’aurais dû… ») et à se métamorphoser : « Mais il y a du nouveau J’en ai rien à foutre. On s’en fout. On n’est que dalle dans ce putain de cosmos […] Tu m’as ouvert les yeux. Autant agir. On n’a rien à perdre ! »
Une nouvelle vie semble se dessiner pour Max, qu’il va sans doute partager avec Annie. Pour Vincent, à l’inverse, le chemin s’arrête sur un dernier plan qui justifie son opinion (« Un homme monte dans le métro et meurt. Tu crois qu’on le remarquera ? » (2) La mort de Vincent peut être perçue comme le sacrifice nécessaire à l’accomplissement du destin de Max : son cynisme désespéré laisse place à l’espoir d’une promesse de vie…
2. Notes
(1) On retrouve dans Collateral les thèmes ou les situations récurrents dans le cinéma de Mann. C’est ainsi que la confrontation de deux personnages (ici, le tueur et le chauffeur de taxi) renvoie à celle d’un autre duo dans Heat (1995) : De Niro et Al Pacino.
Collateral témoigne, en outre, du même goût pour les séquences tournées comme des morceaux de bravoure. La fusillade si impressionnante dans les rues de la ville lors du casse perpétré par De Niro dans Heat fait écho à celle qui se déroule dans le Fever entre Vincent, d’un côté, et les agents fédéraux et les maffieux, de l’autre. Mais elle est autrement plus impressionnante – et atteint à la virtuosité - puisqu’elle a pour décor, non le vaste espace de la rue, mais le huis clos confiné d’une boîte de nuit peuplée de dizaines de clients pris soudainement de panique et filmée en un tourbillon de silhouettes, d’images et de sons !
(2) Les deux plans choisis (cf. les deux images d’illustration ci-dessus) du final semblent illustrer la phrase d’un André Malraux : « Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie. » (Les Conquérants, 1928) Ce chiasme en forme d’antithèse de l’écrivain peut se lire à travers le plan d’un Vincent mort, prostré, sur la banquette du métro qui semble l’emporter vers le néant (« Une vie ne vaut rien ») auquel succède, à l’inverse, celui d’un Max, ému mais serein, qui entoure Annie de ses bras protecteurs sur le quai de la gare (« mais rien ne vaut une vie »).
3. Synopsis détaillé
Dans un hall d’aéroport, un homme encore jeune, cheveux et barbe poivre et sel, yeux masqués par des lunettes noires et costume gris se heurte à un passant. Ils s’excusent et semblent se connaître, même s’ils feignent le contraire comme le prouve l’échange, semble-t-il volontaire, de leur mallette. Puis une série de plans nous transporte dans le garage bruyant d’un centre de taxis. Max Durocher ferme la portière, s’isolant du bruit dans son véhicule : il nettoie son pare-brise et accroche au revers du pare-soleil la photo d’une île. Il démarre et part dans la nuit au volant de son taxi n°5102. Peu après, la conversation de ses passagers l’ennuie profondément et il en profite pour contempler la photo de son île. [4mn20] Après avoir fait le plein, il se rend à l’aéroport prendre son tour. Il remarque de dos une femme qui téléphone et surprend une partie de la conversation. Il la prend en charge pour le 312 North Street du centre ville. Elle entend fixer le trajet, mais il parvient à l’en dissuader. Elle lui propose toutefois de parier sur le chemin le plus rapide. Il engage la conversation et ses propos semblent d’abord amuser puis intéresser la jeune femme , Annie Farell. On apprend ainsi qu’il a un projet secret de fonder une compagnie de location de limousine pour gens aisés (« Island Limos ») et qu’elle est procureur. Elle lui confie son angoisse à l’idée du procès auquel elle participe le lendemain et sa certitude à passer une nuit blanche pour peaufiner son dossier ; il lui explique que la photo de l’île lui permet de retrouver, dans son taxi même, la sérénité. Annie Farell descend mais revient aussitôt lui donner sa carte de visite. Il en est touché. [13mn20]
L’homme aux cheveux gris prend un ascenseur, puis croise, sans la voir, alors qu’elle monte un escalator qu’il descend, Annie Farell, la jeune femme procureur. Il se retrouve devant le taxi de Max qu’il emprunte pour se rendre au 1039 South Union Street. Avant de descendre du taxi, l’homme dit se nommer Vincent et propose à Max d’être son chauffeur pour la nuit : il doit le conduire aux cinq rendez-vous qu’il a à assurer et le ramener à l’aéroport à 6h du matin. Pour le décider, il lui offre 700 dollars et lui demande de se garer derrière l’immeuble. Max en profite pour se restaurer jusqu’à ce qu’un corps s’écrase sur son capot avant. Surgit Vincent qui lui intime l’ordre de mettre le cadavre dans le coffre et de poursuivre sa course. Ce qu’il est obligé de faire. [21mn56]
Pendant ce temps, l’inspecteur Fanning du service des Narcotiques s’introduit dans l’appartement de la victime défenestrée, Ramone Alaya, et avise aussitôt son chef. De son côté, Vincent précise à un Max effondré qui n’en peut mais la nouvelle destination : 7565 Fountain. Pour calmer Max, Vincent lui confie que sa victime n’était qu’un criminel. Sur ces entrefaites, une patrouille de police oblige Vincent à s’arrêter : le pare-brise endommagé doit être changé. Les deux policiers remarquent du sang et lui demandent d’ouvrir le coffre. Mais un appel urgent les contraint à abandonner leur fouille. [29mn56] Arrivé sur les lieux de la course, Max est attaché au volant par Vincent qui redoute qu’il ne s’enfuie. Mais Max reçoit un appel du central des taxis prévenu par les deux policiers de l’accident survenu à la voiture. Vincent s’impatiente et montre à Max comment intimider son interlocuteur. Pendant que Vincent part vers son second contrat à remplir, Max essaie d’attirer l’attention. Mais ceux qui s’approchent de lui, loin de le détacher, volent la sacoche de Vincent laissée sur le siège arrière. C’est alors que surgit Vincent qui les abat pour récupérer son bien. Vincent, qui se sent en avance sur son programme, propose ensuite à Max de passer un moment à Leimert Park, une boîte de jazz. [37ème mn]
Pendant ce temps, les inspecteurs des stupéfiants enquêtent sur les lieux de la défenestration. On apprend que la victime, indicateur de l’inspecteur Fanning, était un passeur dans la chaîne de distribution du gros bonnet Felix Rayes-Torrana surveillé par le FBI. [39 mn30] Dans la boîte de jazz, Vincent savoure le talent d’improvisation des musiciens et, notamment, celui de Daniel, le patron du club qu’il invite à sa table pour un longue conversation sur Miles Davis que ce dernier a eu le bonheur d’approcher. Mais Daniel finit par comprendre que Vincent est venu pour l’exécuter suite à un contrat lancé contre lui. Vincent lui offre la possibilité d’échapper à la mort s’il répond à une question sur la vie de Miles Davis. Daniel donne sa réponse et reçoit une balle en pleine tête : réponse erronée d’après Vincent. [46 mn12] De retour au taxi, Max reçoit un appel du central : sa mère essaie de le joindre car il n’est pas venu à l’hôpital contrairement à ce qu’il fait tous les jours. Max lui conseille de s’y rendre pour éviter tout soupçon. A l’hôpital, Vincent achète des fleurs pour la mère de Max. Dans l’ascenseur, ils croisent sans le savoir l’inspecteur Fanning. Après les formalités d’usage, Vincent, au cours de la conversation, s’aperçoit que Ida, la mère de Max, croit que son fils a réalisé son projet de location de limousine et qu’il transporte des célébrités. Lorsqu’ils s’en vont, Max, qui a très mal vécu la scène, prend brusquement la fuite. Au cours de la poursuite, Max jette la mallette de Vincent par-dessus un pont. [54 mn07] L’inspecteur Fanning arrive à la morgue de l’hôpital à la recherche du corps de Ramone, son indicateur. Il y découvre le corps de Sylvester Clarke, l’avocat de Ramone exécuté par Vincent et prévient son collègue des Narcotiques. Ils décident de se retrouver une demi heure plus tard. [56 mn08]
Dans le taxi, Vincent donne une nouvelle adresse à Max : El Rodeo sur Washington Boulevard à Pico Rivera. La conversation roule sur les parents et Vincent confie que sa mère morte tôt, il a été élevé par un père brutal qui ne l’aimait pas. Max précise son projet de « Island Limos » qu’il envisage comme un vrai club très sélect. Arrivés à destination les deux hommes font le point : Vincent demande à Max, après lui avoir pris son porte feuille, de se faire passer pour lui auprès d’un certain Felix afin avoir les informations sur ses prochains contrats qui ont été perdues lors de la perte de sa mallette. Il lui donne dix minutes pour revenir, faute de quoi il ira tuer sa mère. Après un interrogatoire par les gardes de la sécurité, Max, qui se fait passer pour Vincent, est autorisé à entrer dans l’immeuble. [62 mn10] Un immeuble qui fait d’ailleurs l’objet d’une surveillance par les caméras du service des Narcotiques. L’inspecteur Fanning et deux de ses collègues viennent s’y informer. Fanning voit le taxi de Max et son toit défoncé et donne l’alerte. Pendant ce temps, Max est conduit vert Felix et traverse la salle du club avant d’être interrogé par ce dernier. Max, pris pour Vincent, se fait sermonner avant de jouer au dur et de menacer à son tour les truands. Le bluff réussit et une clé USB contenant les informations lui est remise. Mais Felix envoie un des siens surveiller l’exécution du prochain contrat. Max apporte l’information à Vincent resté dans le taxi : il s’agit de se rendre dans la 6ème Rue au Fever. Mais les policiers ont enregistré le lieu du rendez-vous et préparent, après avoir évacué leur indicateur sur place, une intervention tout en s’interrogeant sur la personnalité réelle de ce chauffeur de taxi. [75 mn30] Dans le taxi, Vincent conseille vivement à Max d’appeler Annie si tout se passe bien. Un coyote traverse la route devant leur véhicule. Puis Vincent et Max s’introduisent dans Le Fever et se frayent un chemin au milieu des danseurs suivi de peu par la brigade des narcotiques. Une fusillade s’ensuit entre Vincent et les policiers au milieu de la panique générale. Un instant intercepté, Vincent parvient à se libérer et abat sa quatrième cible depuis le début de la nuit, cependant que Max est évacué par l’inspecteur Fanning qui connaît sa véritable identité. Mais Vincent est sorti avant eux et tue Fanning avant d’obliger Max à monter dans le taxi et à s’enfuir avec lui. [75 mn30]
Pendant le trajet, les deux hommes se confient : Vincent ne croit à rien ; Max remet en question sa vie et son souci paralysant de perfection et de tranquillité. Ce faisant, il se met à accélérer dangereusement et à brûler les feux rouges jusqu’à ce que la voiture fasse une embardée et parte en tonneaux. [92ème mn] Vincent s’extrait le premier du taxi et s’enfuit. La police arrive sur les lieux quand Max sort, mal en point. Mais le policier découvre le corps du défenestré resté dans le coffre et arrête Max. ce dernier découvre alors l’identité du dernier contrat de Vincent : c’est une femme ; c’est Annie Farrell ! Aussitôt il neutralise l’agent, s’empare de son arme, lui donne l’adresse où doit se rendre la police et part sur les traces de Vincent. Il vole le portable d’un passant et tente de prévenir Annie, qui travaille sur ses dossiers, de ce qui l’attend. Il arrive à établir le contact par téléphone, à lui expliquer ce qu’il se passe et même à lui signaler que Vincent – qu’il voit de l’extérieur – se trouve deux étages plus bas qu’elle. Après quoi le portable s’éteint. Vincent progresse dans l’immeuble, coupe les circuits téléphoniques empêchant ainsi Annie d’alerter la police. Max se rue dans l’immeuble et parvient in extremis à empêcher Vincent d’abattre sa cinquième victime en le menaçant de l’arme dérobée à l’agent, puis en tirant sur lui. Mais Vincent n’est que légèrement blessé et se lance à leur poursuite. Annie et Max se retrouvent dans le métro et s’introduisent dans une rame. Vincent monte dans la voiture au vol et remonte la cabine. Quand ils se rencontrent, ils font feu : Max blesse mortellement Vincent. Ce dernier s’assied sur un banquette, dit quelques mots à Max, puis meurt. La voiture s’éloigne dans la nuit emportant Vincent mort, tandis que Max et Annie s’éloignent sur le quai désert. [113ème mn]
4. Fiche technique
- Titre original : Collateral.
- Année : 2004.
- Durée : 120 minutes.
- Réalisation : Michael Mann.
- Scénario : Stuart Beattie.
- Décors : David Wasco.
- Costumes : Jeffrey Kurland.
- Photographie : Dion Beebe, Paul Cameron.
- Montage : Jim Miller, Paul Rubell.
- Musique : James Newton Howard.
- Production : Michael Mann, Julie Richardson.
- Société de distribution : DreamWorks Distribution.
Distribution :
- Tom Cruise : Vincent.
- Jamie Foxx : Max.
- Jada Pinkett Smith : Annie.
- Mark Ruffalo : Inspecteur Fanning.
- Peter Berg : Richard Weidner.
- Bruce McGill : Pedrosa.
- Irma P. Hall : Ida.
- Barry Shabaka Henley : Daniel.
- Javier Bardem : Felix Rayes-Torrana.
- Emilio Rivera : Paco.
- Jason Statham : l’homme de l’aéroport.
- Richard T. Jones : policier de la circulation.
![]() ![]() ![]() | Les droits de ce document sont régis par un contrat Creative Commons
et plus précisement par le contrat Creative Commons Paternité - Partage des Conditions Initiales à l’Identique Licence France 2.0 de Creative Commons, plus connue sous le nom de "CC-BY-SA". |
Droits d'auteur © Henri PHILIBERT-CAILLAT
5. Bande annonce
par catégories
par mots-clés
par dates d'ajout et de modification
Index alphabétique
Partagez vos connaissances !
Pour publier durablement et librement sur Internet, contactez-nous.
AURORAE LIBRI : livres anciens, textes rares & illustrés modernes
VINTAGE-ERA : informatique vintage, retro gaming, jeux de rôles et imprimés des années 1970-2000
Libre Savoir a 17 ans.
Suivez-nous : RSS Twitter
© 2000-2016, AURORÆ Solutions, tous droits réservés. – site animé avec notre logiciel C3IMS.