Né à Vienne (Isère, France) vers 450, fils du Sénateur Esychius qui, vers 475, est élu évêque de Vienne à la mort de saint Mamert. Lui-même se marie et a des enfants. Veuf à 40 ans, il distribue tous ses biens aux pauvres et se retire dans un monastère. En 490, il succède à son père comme évêque de Vienne.
Devenu métropolitain d'une province située en royaume burgonde, le premier but d'Avit est d'y combattre l'arianisme. Si son influence sur les rois Chilpéric et Gondebaud n'est pas assez forte pour les amener à se convertir au catholicisme, elle est néanmoins décisive auprès des fils du dernier, Sigismond et Gondomar, et de la fille de Chilpéric, Clotilde.
Avit contribue ainsi au triomphe du catholicisme en Gaule : les royaumes burgondes abandonnent progressivement l'arianisme et rejoignent le royaume franc, que la conversion de Clovis, sous l'influence de Clotilde, a arraché au paganisme. Après la bataille de Vouillé, en 507, l'Aquitaine wisigothique sort également de l'orbite arienne.
En 517, il préside le concile d'Épaone où sont adoptés ou remis en vigueur d'importants canons concernant l'administration de l'Église et la discipline des clercs.
Excellent évêque, théologien et poète, Avit est aussi bon orateur. Il se soucie des pauvres de Vienne, mais aussi de la vie de l'ensemble de l'Église. Écrivain fécond, il a laissé plusieurs traités de théologie, des homélies et des poèmes. On a aussi conservé la lettre par laquelle, en 496, il félicite Clovis de s'être converti.
Il meurt un 5 février vers 525.
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