Ce mouvement est marqué par la construction rationnelle et utilitaire d'usines, d'appartements et de gares. L'accent est mis sur la durabilité, avec l'utilisation de matériaux modernes tels l'acier, le ciment et le fer forgé, le verre armé (pour la construction de dômes...). C'est l'École de Chicago qui lança l'utilisation de l'acier dans la construction des gratte-ciel. Ces derniers devinrent également récurrents afin de rationnaliser au maximum l'emprise foncière des bâtiments dans des villes où le coût des terrains s'accroissait régulièrement.
L'événement catalyseur de ce mouvement fut le grand incendie de Chicago : une grande partie du centre-ville fut détruite, et sa nécessaire reconstruction permit l'émergence d'une nouvelle approche de la construction d'immeubles.
On considère que le Home Insurance Building qui a été construit à Chicago en 1885 et mesurait 42 mètres est le premier gratte-ciel.
Les premiers grand architectes de ce mouvement ont été Henry Hobson Richardson (1838-1886), Louis Henry Sullivan (1856-1924) et son partenaire Dankmar Adler (1844-1900) et William Le Baron Jenney (1832-1907). Ils ont créé par leur œuvre et par leur influence un modèle de développement urbain qui a caractérisé toutes les villes américaines au XXe siècle
Cette école est apparentée à la Prairie school qui traite, elle, de l'architecture résidentielle, avec pour principale figure de proue Frank Lloyd Wright.
Voir aussi
- École de Chicago en sociologie (1910-1935).
- École de Chicago en économie (années 1950).
Modèle:GFDL-Wikipédia